Immédiatement après une commotion cérébrale, les signes et les symptômes peuvent varier grandement
d’un individu à l’autre. Le tableau clinique d’une personne ayant subi une commotion cérébrale se manifeste et évolue différemment selon l’âge et le sexe, le nombre de commotions subies par le passé, le temps écoulé depuis la dernière commotion et possiblement certaines prédispositions génétiques.
Environ une personne sur cinq ressentira ses premiers symptômes jusqu’à 72 heures après avoir subi un traumatisme à la tête. En ce qui concerne les sportifs, des études indiquent qu’un athlète sur deux cachera ses symptômes pour ne pas être retiré du jeu ou n’identifiera pas ses symptômes comme étant reliés potentiellement à une commotion cérébrale.
Une vingtaine de signes et de symptômes ressentis dans les heures suivant une commotion cérébrale ont été répertoriés, mais environ une dizaine sont le plus souvent rapportés auprès des athlètes.
Mal de tête | 85,5 % |
Étourdissements | 64,6 % |
Trouble de concentration | 47,8 % |
Confusion et désorientation | 39,5 % |
Vision floue | 35,5 % |
Sensibilité à la lumière ou au bruit | 30,9 % |
Fatigue | 27 % |
Nausée | 24,9 % |
Amnésie | 20,2 % |
Perte de connaissance | 5 à 9 % |
Sources : Guskiewicz et coll. (2000); Castile et coll. (2012)
Les symptômes post-commotionnels rapportés par les athlètes sont incontestablement une source importante d’information sur l’état de santé de l’athlète et sur sa récupération. Par contre, étant donné que le tableau clinique ainsi que son évolution varient d’un individu à l’autre, il n’y a pas de symptômes en particulier qui permettent de prédire l’évolution de l’état d’une personne ayant subi une commotion cérébrale. Les signes et les symptômes ne sont pas des indices fiables. C’est pour cela que le groupe international d’experts en commotions cérébrales recommande de retirer l’athlète immédiatement du jeu lorsque l’on soupçonne qu’un accident ait pu causer une commotion cérébrale.