La gestion

La gestion des commotions cérébrales d’origine sportive ou autre (chute, accident de voiture, etc) se fait en plusieurs étapes.

Prévention des commotions cérébrales – Milieu sportif

Tout doit commencer avec la prévention et la sensibilisation. Chaque milieu sportif (scolaire, association sportive ou autre) devrait être muni d’un préposé qui est responsable de la gestion des commotions cérébrales. Au début de chaque nouvelle saison, l’équipe d’encadrement (entraîneurs, gestionnaires d’équipe, etc) ainsi que les parents et athlètes devraient avoir une présentation détaillée du programme de gestion des commotions cérébrales de l’équipe. Cette présentation doit permettre à chaque personne dans ce milieu sportif de reconnaître les circonstances pouvant mener à une commotion cérébrale ainsi que les signes et symptômes associés à cette blessure.

La détection des commotions cérébrales

Le nerf de la guerre repose sur la saine gestion de la blessure sur le terrain, au moment même où l’on soupçonne une commotion cérébrale. Il est recommandé que l’athlète soit retiré de la pratique ou du match au moindre soupçon d’une commotion afin de bénéficier d’une période de repos et d’observation.  Environ un athlète sur cinq ressentira ses premiers symptômes jusqu’à 72 heures après avoir subi un impact à la tête et un athlète sur deux cachera ses symptômes pour ne pas être retiré du jeu.

Le traitement des commotions cérébrales

Une personne chez qui l’on soupçonne une commotion devrait bénéficier d’une période de repos physique et mental complet d’au moins 48 heures suivant l’incident. Durant cette période, une attention particulière devrait être portée à tout symptôme ou signe inhabituel qui signalerait une blessure plus importante nécessitant une intervention d’urgence.

Le repos complet après une commotion cérébrale

Le repos complet demeure le traitement de première instance de la commotion cérébrale pour les heures suivants la commotion cérébrale (24-48h). Par repos, on fait généralement référence à l’arrêt complet des activités physiques, intellectuelles et sociales pour diminuer au minimum l’activité du cerveau et ainsi accroître sa récupération. Le repos prolongé peut aussi avoir des effets indésirables. C’est pour cette raison qu’un athlète ou toute autre personne ayant subi un trauma craniocérébral doit bénéficier d’une évaluation et d’un encadrement par un professionnel de la santé ayant une expertise dans les commotions cérébrale et d’un suivi étroit durant cette période très importante de récupération.

Le retour à l’apprentissage et aux activités sportives après une commotion cérébrale

Le retour à l’école ou au travail devrait se faire de façon progressive, avec les ajustements nécessaires, de façon à respecter les besoins particuliers de chaque individu. C’est pour cette raison qu’un athlète ou toute autre personne ayant subi un trauma craniocérébral doit bénéficier d’une évaluation et d’un encadrement par un professionnel de la santé ayant une expertise dans les commotions cérébrale et d’un suivi étroit durant cette période très importante de récupération.